Suite aux 12 nuits de Noël à l’Épiphanie,
Et ce malgré la tourmente,
sur les traces des enfants bergers, jusqu’aux rois mages,
nous voici projetés dans la fraîcheur de l’hiver à la chaleur de notre feu intérieur,
de ce germe de vie nourri plus ou moins consciemment durant l’automne.
De septembre à décembre, nos périodes de récoltes, puis de semailles nous offrent le temps d’observer le bilan du cycle qui s’achève, de regarder ce que notre terre est en train de porter et de fructifier. Chaque année, cet espace-temps nous montre nos points forts, nos points faibles, générant alors un certain écart, une réelle tension entre :
– la vision de notre idéal, d’un potentiel autant pressenti qu’attendu,
– et le constat de l’actualité de notre condition humaine,
nous mettant face à nos questionnements et part de responsabilité.
Alors à l’aube de cette nouvelle année, en cette période des vœux, nous voici invités à devenir visionnaires de notre royaume, invités à poser en terre, à conscientiser ce feu intérieur précédemment nourri. Et, en ces temps si particuliers accompagnés d’espoirs, d’aspirations, de prises de conscience, de remises en cause, plus que jamais notre défi reste d’accepter de nous projeter avec bravoure, par ce “grand faim”, “grand soif” en quête de renouveau.
Et toi, cette année,
en cette période hivernale si particulière, que fais-tu de ta semence ?
En perçois-tu seulement sa spécificité …
comment participes-tu à ce nouveau monde en devenir ?
De Janvier à Mars, la nature en dormance se nourrit des profondeurs de la terre. Il en est de même pour chacun d’entre nous. C’est bien cette semence virtuelle qui s’éveille jusqu’à Pâques, jusqu’au nouveau printemps libérant son fruit sur le terrain, dans le concret de nos vies.
Désormais, le moment est venu de nous mettre en marche
par-delà nos certitudes et croyances,
par-delà le constat de nos manquements…
Savoir contenir ce qui se doit d’être gardé « au plus secret de notre être », permet à ce feu intérieur de couver, de puiser la force nécessaire face à l’adversité de nos propres géants, peurs, manques d’estime, de confiance, culpabilités pour ainsi oser dire ce qui peut être nommé, et Tracer.
Alors sur le sentier de la vie :
comment nous mobiliser ?
comment faire pour que les obstacles renforcent notre adhésion ?
comment définir notre “Voie Royale” et être capable de la chevaucher ? …
Le Conte Merveilleux livre deux leviers à son héros :
– le premier, celui du “plus jamais ça” en conscience de ton actualité,
– le second, celui de l’allégeance à ta royauté intérieure.
Chaque année, ces deux précieux outils ré-impulsent la Quête, nous offrant à tous, l’opportunité de nous transformer pour aller de l’avant. Et souvenons-nous de la sagesse des anciens, Sénèque écrivait : « Il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait en quel port se rendre ! »
Alors pour l’année à venir, il revient à chacun de définir sa Quête et de faire choix de son cap, de suivre son Étoile en se rappelant que là où je pose attention, je participe à donner existence !
Ainsi au cœur de l’hiver,
forgeons ce qui nous est essentiel
à la lueur, à la chaleur de ce feu intérieur.
Ensemble, avec bravoure balisons le sentier
et œuvrons à la réalisation de ce monde en devenir !
Pour ceux qui le souhaitent :
– atelier-découverte en visio cet hiver : le 1er lundi du mois en soirée
– sur Facebook l’écoute de la légende choisie pour la 12ème nuit – lue par Marie-Christine
https://www.facebook.com/100008718736928/videos/258051223224937